Aujourd’hui, rédigez pour le web c’est à la fois proposer un contenu pertinent et de qualité pour les internautes et appliquer les règles et recommandations des moteurs de recherche afin de bénéficier du meilleur référencement possible.

Ces dernières années, les évolutions du SEO ont placé de plus en plus l’internaute au cœur de toute stratégie de référencement naturel. En effet, l’expérience utilisateur est devenue essentielle, et la réflexion doit se tourner vers l’intention de recherche de l’utilisateur. Exit donc la stratégie basée quasi exclusivement sur le bon vieux mot-clé.

Dès lors, pour rédiger des contenus optimisés pour le web, il est important de suivre plusieurs étapes :

  1. Avant de commencer à rédiger
  2. Rédiger un contenu de qualité, pertinent, agréable à lire pour les internautes
  3. Optimiser votre contenu pour le SEO

Découvrez dans cet article nos conseils et recommandations à chaque étape afin de vous aider à rédiger des contenus performants

1. Avant de commencer à rédiger

Pensez à votre cible

La première question que vous devez vous poser c’est pour qui vous écrivez.

Connaître votre cible (ou persona) et plus spécialement son parcours utilisateur est essentiel pour écrire un contenu pertinent et ciblé.

Votre persona est la représentation virtuelle de votre client idéal. Elle se base sur des critères tels que le secteur d’activité dans lequel évolue votre client, ses caractéristiques démographiques (âge, situation familiale), ses revenus, ou encore son comportement en ligne.

persona

Quels sont ses attentes et besoins ? Par quoi commence-t-il ses recherches et quel est l’élément déclencheur pour passer à l’acte (achat, conversion, etc.) ?

Vous devez chercher à proposer un contenu pertinent ciblé sur les besoins spécifiques de votre cible, et en fonction de son stade dans le parcours client (découverte, considération, décision).

Ne perdez pas de vue également vos objectifs. Vous devez chercher à mettre en adéquation vos objectifs commerciaux avec les besoins de votre cible.

Vous pouvez vous appuyer sur des indicateurs de suivi précis (KPI) comme le positionnement des articles sur la SERP, le trafic du site internet, les réactions sur les réseaux sociaux, le taux de conversion, etc.

Définissez les requêtes à travailler

Pour définir les requêtes à travailler, essayez de lister les termes utilisés, d’identifier le vocabulaire employélorsque votre cible formule son besoin.

Selon le type de requête, les attentes de l’internaute en matière de contenus et de résultats ne seront pas les mêmes.

D’ailleurs, Google personnalise de plus en plus le type de résultat en fonction de la requête et de l’intention de recherche :

  • Transaction : je veux acheter (« achat réfrigérateur »).
  • Navigation : je veux aller sur un site spécifique ou me déplacer (« Darty », « magasin d’électroménager »).
  • Information : je veux du conseil ou m’informer (« Comment bien nettoyer mon frigo ? »).
  • Mix de intentions, notamment les comparatifs (« Quel réfrigérateur acheter ? », « Meilleur frigo 2021 »).

Observez bien les résultats de recherche sur la requête que vous souhaitez travailler et faites attention à la manière dont Google interprète les intentions des utilisateurs. Il peut y avoir des différences.

Identifiez les mots-clés sur lesquels vous positionner

Une fois que vous avez votre sujet, il est temps pour vous de définir le ou les mots-clés principaux de votre contenu.

Le mot-clé principal correspond à votre objectif premier, le ou les termes sur lesquels vous souhaitez que votre contenu se positionne en priorité. Il doit à la fois répondre à vos objectifs de visibilité, mais aussi correspondre aux attentes des internautes. Son volume de recherche relativement élevé doit donc vous offrir un fort potentiel de trafic.

mots-clés

De même que pour le type de requête, pensez à bien distinguer le type de mot-clé sur lequel vous souhaitez vous positionner. Il en existe plusieurs types : 

  • Mot-clé navigationnel : un mot-clé destiné à trouver un site ou une entreprise en particulier (« Darty »).
  • Mot-clé informationnel : un mot-clé plus ou moins générique permettant d’obtenir des informations sur un produit ou un service (« Comment bien nettoyer mon frigo ? »).
  • Mot-clé transactionnel : un mot-clé qui indique que l’internaute est dans un processus d’achat plus poussé, mais a besoin d’un complément d’information pour se décider (« réfrigérateur le plus performant »).

En fonction de vos critères linguistiques et géographiques, une étude de mots-clés vous permettra d’identifier l’ensemble des recherches Google effectuées en rapport avec vos produits et services ainsi que les volumes associés. Vous pourrez ainsi identifier les mots-clés les plus pertinents pour les pages statiques de votre site (pages produits ou services) ou vos articles de blog.

Néanmoins, ne vous concentrez pas uniquement sur le volume pour définir la pertinence de vos mots-clés. Les mots-clés plus longs (dits « longue-traîne ») sont peut-être moins recherchés, mais expriment un besoin plus qualifié que vous pourrez cibler avec plus de précision dans votre texte. De plus, ces mots-clés longue-traîne sont souvent moins compétitifs : il est donc plus « simple » de s’y positionner.

Préparez votre plan et vos sources

Dernière étape avant de commencer à rédiger : établissez la structure de votre texte et équipez-vous de sources fiables.

Cette étape est devenue plus que jamais indispensable en 2021 avec l’importance grandissante de l’EAT (Expertise, Authoritativeness, Trustworthiness) dans l’algorithme de Google :

  • Expertise: proposer un contenu de qualité supérieure aux utilisateurs.
  • Autorité: être reconnu comme une figure d’autorité établie en étant cité par ses pairs (notamment via des liens ou mentions).
  • Confiance: le fait d’être bien perçu par les internautes (notamment via les avis publics) et de proposer une transparence maximale sur son organisation, ses sources et son mode de fonctionnement.
Google EAT

Pour commencer, regardez les résultats de recherche que propose Google sur votre requête.

Analysez les réponses proposées par vos concurrents. Quels formats utilisent-ils ? Incluent-ils des contenus multimédias ? Quelles idées développent-ils ?

Faites émerger les meilleures pratiques et comparez-les avec vos propres idées.

L’objectif ? Faire mieux que vos concurrents en proposant à vos visiteurs un meilleur contenu, le contenu incontournable.

Observez ensuite comment sont composés les résultats de recherche. Y-a-t-il une position 0, des PAA (People Also Ask), des vidéos, etc. ? Cela vous permettra de comprendre comment Google interprète les intentions de recherche des internautes.

Travaillez la structure de votre contenu afin que celle-ci soit cohérente, facilite la lecture et simplifie l’assimilation de l’information. Cela sera bénéfique pour votre SEO puisque vous inciterez votre internaute à rester plus longtemps sur votre page et permettrez également à Google de cerner les principaux axes de votre contenu et donc de mieux le référencer.

Établissez une structure logique avec des paragraphes et des sous-titres.

Vos sources sont elles aussi primordiales. De l’information pertinente sur le sujet que vous traitez existe sûrement déjà ailleurs, et vous avez le droit de vous servir à volonté.

Assurez-vous de choisir au moins une ou deux sources fiables et de bonne réputation. Un article ou une page appuyée par des sources tangibles aura plus de valeur aux yeux de l’internaute ET des moteurs de recherche.

2. Rédiger un contenu de qualité, pertinent, agréable à lire pour les internautes

Après une phase préparatoire essentielle, nous pouvons enfin nous attaquer au cœur de notre sujet : la rédaction.

Pour cette étape, vous allez laisser un peu de côté les considérations liées aux moteurs de recherche pour vous concentrer le plus possible sur votre lecteur. N’oubliez jamais que c’est pour lui que vous écrivez.

Rédigez un premier jet en ne pensant qu’à votre cible

Avant de commencer votre rédaction web, gardez une statistique en tête : l’internaute moyen a une capacité d’attention de moins de 7 secondes. Vous devez donc tout mettre en œuvre pour capter son attention et la conserver.

Quelques conseils pour éviter que votre lecteur aille voir ailleurs :

  • Restez clair : droit au but (éviter les termes trop compliqués et les figures de style).
  • Restez consistant : un paragraphe = une idée.
  • Restez concis : maximum 20 à 25 mots par phrase, paragraphes courts, contenu aéré.

Pensez également à prendre en compte l’explosion de la recherche vocale et donc à adopter un style plus proche du langage oral.

premier jet

Soignez l’introduction et le premier paragraphe

Les premières lignes d’un article sont cruciales pour conserver l’intérêt de l’internaute. Comme nous l’avons dit précédemment, sur Internet, le niveau d’attention de l’utilisateur se limite souvent à quelques secondes et il est rare que ce dernier prenne le temps de lire un article en intégralité.

Afin d’avoir une chance de conserver votre lecteur, vous devez ainsi porter une attention particulière à l’introduction et au premier paragraphe, qui doivent répondre aux questions du lecteur, contenir bien évidemment le mot-clé principal, mais surtout lui donner envie d’approfondir le sujet.

Une bonne pratique pour produire une introduction de qualité est de la rédiger après le cœur de l’article, ou tout du moins de la peaufiner une fois que vous avez développé votre sujet.

Utilisez des tournures plus engageantes

La rédaction web, c’est aussi savoir engager votre lecteur.

L’internaute veut que vous adressiez clairement son besoin (d’où l’importance d’utiliser le mot « vous »). Prenez ces exigences en considération dans votre rédaction web, notamment pour étoffer vos titres et vos phrases d’accroche.

Par exemple pour le titre, afin d’améliorer votre taux de clic, vous pouvez essayer des formes plus engageantestelles que :

  • La forme interrogative (« Qu’est-ce que le SEO ? »).
  • Les articles « How to » (« Comment rédiger pour le web ? »).
  • Les chiffres (« 10 astuces pour optimiser votre référencement naturel en 2021 »).

Peaufinez votre mise en forme

Toujours dans l’idée que la lecture de votre texte soit la plus claire, la plus facile et la plus agréable pour l’internaute, vous allez devoir encore travailler un peu sa mise en forme.

Faites apparaître les informations importantes, et notamment vos mots-clés, en gras. Ils ressortiront plus facilement à la lecture et, cerise sur le gâteau, cela aidera les robots des moteurs de recherche à comprendre et référencer votre contenu.

Misez sur les listes, notamment quand il s’agit de point cruciaux. Cela donne plus de clarté à la lecture, et vous pourrez également potentiellement vous retrouver en featured snippets dans les résultats de Google.

Lorsque votre article est très long, proposez un sommaire en début d’article. Cela permet à la fois à votre lecteur d’avoir un aperçu rapide de votre contenu et d’accéder directement à la partie qui l’intéresse sans avoir à scroller.

Enfin, introduisez des contenus multimédias tout au long de votre article. Images, vidéos, gifs, rendez l’expérience visuelle de votre lecteur plus agréable et ludique.

N’oubliez pas d’optimiser ces contenus (notamment la balise alt des vos images) afin qu’ils contribuent également à votre référencement côté moteurs de recherche.

mise en forme optimisée

3. Optimiser votre contenu pour le SEO

Préalablement aux recommandations que nous allons détailler ci-après, il est important que vous ayez une donnée non négligeable en tête : en 2020 en France, 58% des recherches organiques se font sur des appareils mobiles.

Ce qui n’a bien sûr pas échappé à Google qui désormais privilégie les sites « Mobile First », c’est-à-dire pensés pour l’affichage smartphone en priorité.

mobile first

Vous devez donc vous assurez que vous offrez une expérience de lecture aussi agréable sur mobile, que sur tablette ou ordinateur. Outre le fait que votre site soit responsive (ce qui normalement va de soit à l’heure actuelle), cela passe également par le format d’affichage de certains éléments, voire qu’ils ne s’affichent pas du tout, ou la taille de la police.

La majorité des conseils que vous nous donnons ci-dessous prennent en compte cette donnée.

Choisissez un titre optimisé et pertinent

Le titre du contenu (H1) est ce qui s’affiche sur votre page.

La balise title est ce qui sera visible sur la page de résultats de Google.

Dans la majorité des cas, le titre du contenu et identique à la balise title. Ce n’est pas obligatoire mais plutôt conseillé.

Pour bien optimiser votre balise title (et donc votre titre) :

  • Le titre doit à la fois donner assez d’informations sur ce que l’on va trouver dans l’article et donner envie d’aller plus loin.
  • Il doit être unique (pas de doublon avec une autre page).
  • Il doit obligatoirement comporterle mot-clé principal du contenu.
  • Il doit comporter 7 ou 8 mots (maximum d’environ 65 caractères, pour ne pas tronquer l’affichage dans les résultats de recherche).

Ne négligez pas la méta description

La méta description est un court résumé du contenu de la page qui s’affiche sous le titre SEO dans les résultats de recherche. Ce texte n’a pas d’impact pur en SEO. Il doit contenir les mots-clés associés à la page et de l’information intéressante et attractive pour les internautes.

Comment optimiser votre méta description ?

  • Intégrez-y le mot-clé de votre page ou des synonymes et termes liés au champ lexical de ce dernier.
  • Ne dépassez pas 155 caractères, ou votre description sera tronquée.
  • Rédigez des phrases accrocheuses contenant uniquement de l’information clé.

Optimisez votre URL

Par défaut, lorsque vous intégrez votre contenu, notamment sur un CMS comme WordPress, l’URL de votre page ou article sera composée de tous les mots du titre, en minuscules, sans caractères accentués ou spéciaux, séparés par des tirets (traits d’union).

Dans certains cas, vous pourrez la conserver telle quelle, mais dans d’autres il sera pertinent de l’optimiser.

Comment optimiser votre URL ?

  • Incluez le mot-clé principal (généralement cela va de soit car il doit être présent dans le titre, mais il existe des exceptions où cela n’est pas possible).
  • Essayez de faire au plus simple et au plus court, pour cela supprimer les mots et caractères superflus.
  • Evitez les chiffres ou les dates, cela vous permettra à terme d’updater sans problème votre contenu.
  • Assurez-vous qu’elle ne fait pas doublon avec une autre page ou un autre article de votre site.

Déclinez vos intertitres autour du mot-clé

Si le titre principal doit permettre de comprendre de quoi parle l’article, les sous-titres (headings ou Hn) doivent quant à eux apporter des réponses.

Ils vont aider à structurer l’article autour de votre mot-clé principal et l’intention de recherche qui se cache derrière.

Ils vont également permettre d’introduire des variations du mot-clé principal, appelées mots-clés secondaires.

Comment optimiser ses intertitres pour le référencement naturel?

  • Essayez d’inclure au moins deux H2 par page.
  • Mettez le mot-clé principal dans au moins un H2 (le 1er, idéalement).
  • Pensez à inclure des mots-clés secondaires dans les H2 et H3.

Utiliser différentes hiérarchies de titres permet à Google de comprendre quels sujets sont traités dans votre texte et avec quel degré d’importance. 

Partez du principe que tous les mots que vous utilisez dans vos titres seront considérés comme plus importants par Google pour le référencement naturel de votre site web.

Etoffez votre contenu sémantique dans les paragraphes

Rédiger pour le web, c’est aussi permettre à Google de comprendre le contenu de votre page. Dans votre rédaction web, incluez un maximum de synonymes et mots communément associés à votre mot-clé principal pour créer un nuage sémantique autour de celui-ci.

nuage sémantique

Pour les moteurs de recherche, un mot peut avoir de nombreuses significations : étoffer le sémantisme de votre page permettra à Google de comprendre précisément le contexte de votre page. Il pourra ainsi la proposer aux internautes les plus qualifiés.

Intégrez des liens pertinents et de qualité

Il convient de distinguer 2 types de liens : les liens internes et les liens externes.

On parle de maillage interne pour désigner le fait d’ajouter des liens entre les pages ou articles d’un même site. L’objectif est à la fois de faciliter la navigation pour l’utilisateur entre les différentes pages du site, mais également de montrer à Google quelle est la structure hiérarchique de votre site Internet.

Les pages de votre site web vers lesquelles vous dirigez le plus de liens internes seront considérées comme plus importantes par Google.

Comment optimiser son maillage interne pour le SEO?

  • Intégrez au moins 2 à 4 liens internes par page.
  • Ajoutez des liens vers les pages qui convertissent le mieux.
  • Ne les ajoutez que s’ils ont un réel intérêt pour le lecteur.
  • Insérez votre lien sur des mots pertinents par rapport à la page vers laquelle vous dirigez.

Les liens externes sont des liens dirigeant vers un site tiers qui doivent permettre au lecteur d’aller se procurer de plus amples informations sur le contenu que vous proposez. Les liens externes servent notamment pour les sources que vous avez utilisées pour rédiger votre contenu.

Quelques recommandations pour vos liens externes :

  • Insérez au moins un lien externe par page, mais limitez-vous aux liens vraiment nécessaires car plus vous ajoutez de liens externes, plus vous diluez la popularité de votre page.
  • Privilégiez les sources de qualité (blogs réputés, sites gouvernementaux, etc.)
  • Assurez-vous de faire ouvrir vos liens externes dans un nouvel onglet.

Si vous êtes arrivé à la fin de la lecture de cet article, félicitations ! 😉

Vous savez à présent à peu tout ce qu’il a à savoir pour optimiser votre rédaction pour le web. Il ne vous reste plus qu’à vous lancer. A vos claviers !

Catégories : Rédaction web