Si depuis plusieurs années l’importance du SEO (search engine optimisation ou optimisation pour les moteurs de recherche) n’est plus à démontrer en tant que levier indispensable du marketing digital, il n’a cessé d’évoluer, notamment au gré des évolutions de l’algorithme Google et des habitudes des internautes.

La majorité des expériences en ligne implique la recherche.
68% des expériences en ligne commencent avec un moteur de recherche.
53% du trafic d’un site Internet provient de la recherche naturelle.
93%du trafic global provient de Google Search, Google Images et Google Maps.
(Source : Hubspot.)

Aujourd’hui, toute stratégie SEO ne peut faire l’impasse sur un certains nombres d’aspects techniques (site rapide, mobile friendly, navigation claire, avec protocole sécurisé et fichier sitemap, etc.) et de travail sur les contenus (mots-clés et expressions, structure des urls, meta titles et descriptions, images alt, liens internes et externes, etc.). C’est la base. Mais cela s’avère souvent insuffisant, surtout si vous visez la sacro-sainte #1 position dans les résultats de recherche qui, on ne va pas de mentir, fait réellement la différence puisque le premier résultat a 10 fois plus de chances d’être cliqué par rapport au dernier de la page (Source : Webmarketing&Com).

La tendance est au SXO (search experience optimisation), une nouvelle forme de référencement qui regroupe le SEO classique et l’UX, ou expérience utilisateur. Avec le SXO c’est la qualité de l’expérience de l’internaute vis-à-vis  de l’information proposée ou des contenus qui prévaut.

Alors comment faire la différence dès à présent et à l’avenir pour un SEO performant ? C’est ce que nous allons essayer de détailler dans cet article.

Sommaire

1. On ne lâche rien sur la qualité et la pertinence des contenus

Ce qui compte pour les robots de Google quand ils indexent les pages votre site ce sont l’expertise, l’autorité et la fiabilité de vos contenus.
Vous devez ainsi proposez des informations et des contenus de qualité, tout en incluant des ressourcespertinentes et en bénéficiant de backlinks de sites ayant eux-mêmes une certaine autorité dans leur domaine, et en adéquation avec les recherches des internautes. 

La notion d’intention de recherche de l’utilisateur est essentielle. Vous devez toujours essayer de vous mettre à la place de l’internaute lorsqu’il effectue une recherche (et non vouloir optimiser votre contenu pour les robots des moteurs de recherche). Il cherche des informations spécifiques et si votre page ne fournit pas les informations dont ils ont besoin, vous ne serez pas bien classé dans les résultats de recherche.

expérience utilisateur

S’il y a quelques années on parlait uniquement de mots-clés, voir d’expressions-clés, les algorithmes de Google incitent aujourd’hui à voir plus large en ayant une stratégie de contenus bien structurée.
Organisez vos contenus autour de grandes thématiques et de pages piliers, Google fera le lien entre ses contenus et vous gagnerez des points en termes d’expertise.
Créez du contenu durable, qui sera pertinent six mois, un an ou plus après sa publication. Lorsque votre contenu est pertinent dans le temps, cela vous donne plus de temps pour l’optimiser afin qu’il se classe dans les résultats de recherche.
Si vous publiez un article d’actualité, daté dans le temps, faites le évoluer et mettez le à jour quand cela sera nécessaire. Vous pouvez également « recycler » d’anciens contenus en leur donnant un nouveau format (vidéo, livre blanc, etc.) tout en les updatant.

2. On ne fait pas l’impasse sur l’optimisation des contenus visuels

Les contenus visuels ont pris beaucoup d’importance pour les moteurs de recherche.
La vidéo est devenue un format incontournable dans la création de contenus, car il est bien souvent plus facile d’expliquer certaines choses avec le son et l’image.
Dès lors, il est essentiel de se concentrer sur l’optimisation SEO de ces contenus visuels, au même titre que les contenus textuels.

optimisation vidéo

Rien de bien sorcier au demeurant : concentrez vous sur les mots-clés.
Le plus simple reste de d’intégrer le mot-clé principal directement dans le nom du fichier ou le titre, ou encore dans les descriptions et balises.

3. On pense mobile first

Les années passent et la part du mobile pour l’utilisation d’Internet ne cesse d’augmenter. Elle est majoritaire par rapport aux ordinateurs et tablettes.

Si avant on parlait de site « responsive », un site créé de base pour un format ordinateur qui avait la flexibilité de s’adapter visuellement aux mobiles et tablettes, avec l’explosion de l’utilisation du mobile on en vient à devoir avoir des exigences de qualité en termes d’UI/UX pour le moins aussi élevées que pour la version desktop si ce n’est même meilleures.

mobile first

Google privilégie d’ailleurs les sites « mobile friendly » et les favorise dans les résultats de recherche. Avec l’algorithme Mobile First Index, il récompense les sites les mieux adaptés au format mobile.

4. On s’adapte à la recherche vocale

Le développement de l’utilisation du mobile a également vu émerger une autre forme de recherche : la recherche vocale.
Celle-ci permet de faire une recherche directement de vive voix via un mobile ou une tablette. Simple, efficace, rapide, cette méthode de recherche est aujourd’hui très plébiscitée.
Les principaux acteurs sont Siri pour les produits Apple et Assistant Google pour les autres produits comme Samsung, Nokia, Huawei, etc.

Autre support de la recherche vocale : l’enceinte connectée. Comme avec le mobile, celle-ci permet de faire une recherche de vive voix sans écrire un mot ou une phrase dans un moteur de recherche.
Les principaux acteurs de ce marché sont Alexa, Google Home, Sonos, Amazon Echo et Apple HomePod.

recherche vocale

La caractéristique spécifique de la recherche vocale est de fournir une unique réponse à la question posée. Il est indispensable de travailler sa stratégie SEO en ayant la recherche vocale en tête car les réponses figurent au niveau des Rich Snippets, c’est-à-dire en position 0 des résultats de recherche.

Il suffit de partir du constat que nous n’écrivons pas comme nous parlons, de même que nous n’utilisons pas les mêmes formulations en fonction de notre support de recherche. Pour une recherche textuelle, plus le support est petit plus on fera l’économie des mots (par exemple, là où on écrirait une phrase sur un ordinateur, on écrira 2-3 mots sur mobile). Pour une recherche vocale, la forme la plus courante va être celle de la question.

Ayant cela en tête, vous devrez adapter votre stratégie SEO pour la recherche vocale, cette dernière demandant à se concentrer sur des requêtes et mots-clés conversationnels, et plus seulement sur les requêtes textuelles.

Il est fort à parier que dans les années à venir les moteurs de recherche évolueront en prenant en compte l’importance de la recherche vocale et commenceront sûrement à mieux référencer les sites Web dont le contenu sera optimisé pour les requêtes dites « conversationnelles ».

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